Dans le secteur animalier permettant de travailler avec les animaux, les métiers du soin ont le vent en poupe grâce à l’augmentation du nombre d’animaux de compagnie : entre les traditionnels chiens et chats et les NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie), quasiment 2 foyers sur 3 possèdent un animal. Cela signifie l’acheter, le nourrir, le distraire, le soigner… Autant de besoins qui passent par des professionnels précis et bien distincts les uns des autres.
L’éleveur canin ou félin
C’est le premier maillon de la chaîne pour l’acquisition d’un animal puisque c’est lui qui assure la reproduction. Si la possession de femelles reproductrices et la vente d’au moins deux portées par an confèrent le statut d’éleveur, elles imposent également des obligations : effectuer une déclaration à la Préfecture et aux Services Vétérinaires du département, se conformer à la législation quant aux installations de la structure et détenir le certificat de capacité à l’élevage.
L’exercice de la profession d’éleveur canin passe par la sélection des races (nécessité de les connaître parfaitement), l’entretien des animaux (soins et hygiène, exercice physique), l’aide à la mise bas (connaissance en anatomie animale indispensable), la gestion (comptabilité, formalités administratives), les déplacements (achat et vente des animaux), … Autant dire qu’il s’agit d’un métier fatigant et particulièrement prenant dans lequel il n’est pas question de compter ses heures.
Le conseiller en animalerie
L’augmentation régulière du nombre d’animaleries et de jardineries entraîne l’accroissement de la demande en conseillers mais ce n’est pas une profession qui s’improvise. Pour orienter correctement la clientèle, le conseiller en animalerie doit connaître parfaitement les espèces et les races proposées ainsi que les particularités de chacune.
Il assure également la nourriture et l’entretien des animaux et de leur espace de vie, les soins courants, la gestion des stocks, la réception des livraisons, l’administration des rayons. Il est également en charge de certaines tâches administratives.
L’éducateur canin
On y fait souvent appel dès l’achat d’un chien pour lui inculquer de bonnes habitudes en matière d’hygiène et d’obéissance. L’éducation canine passe également par celle du maître pour qu’il adopte le bon comportement vis-à-vis de l’animal. L’éducateur tient un rôle de conseiller à tous les niveaux : hygiène, alimentation, législation…
Parmi toutes les qualités requises pour exercer le métier d’éducateur canin, la bonne condition physique est primordiale : l’apprentissage du chien passe par de nombreuses heures de marche et de jeux et les journées sont très longues.
Le comportementaliste
Ce professionnel est le spécialiste des troubles du comportement animal. Il lui revient d’établir de bonnes relations entre un chien parfois un peu caractériel et son maître souvent dépassé par les évènements. Le comportementaliste doit posséder la psychologie nécessaire pour faire admettre à l’humain qu’il n’a pas toujours la bonne attitude face à l’animal.
Un des avantages de ce métier d’éducateur comportementaliste canin est qu’il ne nécessite qu’un investissement financier minime, les interventions ayant généralement lieu à domicile ou dans le cadre d’associations ou de collectivités territoriales.
Le toiletteur
Les propriétaires d’animaux de compagnie sont soucieux du bien-être et de l’eshétique de leur compagnon. Le toiletteur y contribue en assurant bain, tonte, coupe des ongles, soins des yeux et des oreilles. Il doit connaître le standard de chaque race pour mettre l’animal en valeur.
A cette prestation de service s’ajoute un volet commercial ; le toiletteur propose à la vente divers accessoires et produits animaliers. Pas de diplôme obligatoire pour la profession mais une bonne formation est indispensable.
L’ASA ou l’ASV
Qu’il s’agisse de l’auxiliaire de santé animale ou de l’auxiliaire spécialisé vétérinaire, c’est le bras droit de ce dernier. Il le seconde durant les soins et les interventions chirurgicales, s’occupe des locaux et du matériel, accueille la clientèle et gère les tâches administratives du cabinet.
La formation ASV débouche sur un diplôme homologué, au contraire de la formation ASA qui donne simplement lieu à une attestation de formation. En revanche la formation ASA est la seule à proposer certaines options.
Le soigneur animalier
Ce métier de soigneur animalier s’adresse aux passionnés d’animaux exotiques et de fauves. Le terme « soigneur » doit s’entendre dans le sens « prendre soin » des animaux : préparation et distribution de nourriture, entretien des enclos et des cages, suivi des reproductions, gestion des stocks de nourriture et de matériel… Il assiste également le vétérinaire dans son travail.
C’est un métier nécessitant une grande résistance physique et un sang-froid à toute épreuve. Une excellente connaissance du comportement animal et des méthodes de contention est indispensable.