CAPA Soigneur de Chevaux

Si vous êtes à la recherche d’une formation permettant de travailler en contact des animaux et que vous aimez plus particulièrement les chevaux, le CAPA soigneur de chevaux est une alternative intéressante. Le soigneur d’équidés a un rôle essentiel auprès des chevaux : il doit repérer tout comportement ou changement anormal et réagir immédiatement pour leur bien-être et leur confort. A ce titre il est amené à assurer quotidiennement le nettoyage des écuries, à les nourrir et à effectuer des soins vétérinaires de base. Il doit donc être très observateur, savoir manipuler les animaux et être respectueux de l’hygiène. Bien que travaillant sous la responsabilité d’un supérieur il s’organise de façon autonome mais en rendant compe avec clarté et concision.

La formation au CAPA soigneur d’équidés

Elle peut se faire de plusieurs façons avec un niveau 3ème.

  1. Par la voie scolaire avec un enseignement à temps plein : 1500 heures minimum (50 semaines) en centre + 10 semaines d’activiés de soutien et d’enseignement facultatif de langues en centre + 14 à 16 semaines en milieu professionnel.
  2. Par la voie de l’apprentissage : 400 heures minimum par an en centre durant 2 ans.
  3. Par la voie de la formation professionnelle continue : 800 heures en centre, ramenées à 400 heures pour les candidats justifiant d’une année d’activité professionnelle dans le domaine.

Les modules d’enseignement (voie scolaire)

1) Modules d’enseignement général communs à tous les CAPA (MC) : 450 h

  • MC1 : Expression française et communication (100 h dont 30 de TD)
  • MC2 : Traitement de données mahématiques (100 h dont 30 de TD)
  • MC3 : Education physique et sportive, santé et sécurité (150 h dont 45h de santé-sécurité)
  • MC4 : Monde actuel (100 h)
    • histoire-géographie = 50 h (10 h de TP)
    • éducation socio-culturelle = 25 h (10 h de TP)
    • sciences économiques et sociales = 25 h (10 h de TP)

2) Modules professionnels (MP) : 1050 h

  • MP1 : Entreprise et vie professionnelle : sciences et techniques économiques (50 h dont 13 h de TP)
  • MP2 : Bases scientifiques des techniques professionnelles (130 h)
    • sciences physiques = 20 h
    • biologie = 20 h
    • zootechnie (hippologie) = 90 h
  • MP3 : Techniques et pratiques professionnelles (770 h)
    • zootechnie = 334 h (dont 304 h de TP)
    • hippologie = 52 h (dont 38 h de TP)
    • équitation = 150 h (dont 120 h de TP)
    • phytotechnie = 22 h (dont 14 h de TP)
    • agroéquipements = 110 h (dont 80 h de TP)
    • maréchalerie = 12 h
    • activités pluridisciplinaires = 100 h
  • MAP : Module d’approfondissement professionnel (100 h)

3) Module facultatif de langues vivantes (100 h)

4) Soutien en français et mathématiques (100 h)

Les modalités d’évaluation

L’évaluation repose sur 8 épreuves obligatoires dont une partie en contrôle en cours de formation (CCF) et la délivrance est conditionnée à 2 moyennes : celle des épreuves globales et celle de l’épreuve professionnelle (MP3). Les titulaires d’un CAP/CAPA, d’un BEP/BEPA ou les élèves issus d’une classe de première sont dipensés des épreuves générales et de l’épreuve facultative.

1) Epreuves générales

  • Epreuve d’expression et de communication (MC1) : coefficient 2
    • CCF (coefficient 1)
    • épreuve ponctuelle écrite de 2 h (coefficient 1) portant sur la compréhension et l’exploitation d’un support documentaire thématique.
  • Epreuve de traitement de données mathématiques (MC2) : coefficient 1
    • CCF écrit (1h30) sous forme d’un exercice et d’un problème ou d’une série de 3 à 5 exercices indépendants.
  • Epreuve d’EPS (MC3) : coefficient 1
    • CCF avec partie pratique notée sur 15 points et partie orale portant sur les connaissances liées à l’activité pratique notée sur 5 poins.
  • Epreuve Monde actuel (MC4) : coefficient 1
    • CCF oral d’environ 30 mn (dont préparation) comportant au moins 2 des disciplines du module.

2) Epreuves professionnelles

  • Epreuve d’Economie (MP1) : coefficient 1
    • CCF oral (20 mn incluant la préparation) sous forme de questions ouvertes et courtes dont l’une au moins s’appuyant sur un document.
  • Epreuve « Bases scientifiques (MP2) : coefficient 2
    • CCF (coefficient 1)
    • épreuve ponctuelle orale de 10 mn (coefficient 1) constituée de questions courtes portant sur plusieurs objectifs du module.
  • Epreuve professionnelle (MP3) : coefficient 11
    • CCF (coefficient 5)
    • épreuve ponctuelle orale de 20 mn (coefficient 6) permettant d’évaluer les compétences à partir d’un dossier établi par le candidat et les connaisances techniques à partir de questions.
  • Epreuve d’approfondissement professionnel (MAP) : coefficient 1
    • CCF oral de 20 mn (dont préparation)
  • Epreuve faculative de langue vivante : points au-dessus de 10 multipliés par 2
    • épreuve ponctuelle orale de 15 mn + 20 mn de préparation : entretien libre basé sur un document fourni par le candidat.

L’exercice de la profession de soigneur d’équidés

On ne peut cacher que l’emploi dans le secteur est relativement limité et s’exerce surtout dans les petites et moyennes entreprises. Outre l’entretien des écuries, du matériel (harnais, selles…), des manèges, des paddocks et les soins aux chevaux qu’il promène quand ils ne sont pas régulièrement montés, le soigneur sert souvent d’intermédiaire entre le public et les responsables de l’établissement. C’est donc un travail quotidien, matinal et en grande majorité de plein air quel que soit le temps.

En revanche, dans les grandes écuries de concours, il n’est en charge que des soins aux chevaux. Si c’est essentiellement cette partie qui vous intéresse, il existe une autre possibilité que le CAPA soigneur d’équidés : le diplôme Auxiliaire de Santé Animale (ASA) option équine. Il ne s’agit pas d’un diplôme d’Etat mais d’un diplôme interne aux rares organismes privés distribuant cette formation. A l’issue de cette dernière, vous serez alors assistant d’un vétérinaire spécialisé dans les équidés, soit directement dans les établissements hippiques, soit en clinique équine.